Venise et la restauration
Les couchettes de Punta della Salute sont situées juste en face de la place Saint-Marc, où se trouvent les pavés de Marco Polo, Casanova et Michel-Ange eux-mêmes qui ont marché sur les dalles. Les clients de la place restent jusqu’au soir pour se retrouver en plein air tout en sirotant des espressos et des limoncello sucrés, mais pour une véritable expérience Renaissance, les visiteurs devraient dîner au Ristorante Quadri étoilé Michelin de la place.
Proposant un menu dégustation qui reprend les saveurs profondes du risotto de seiches noires et d’un plat local appelé ” Baccala Baccala Baccala Baccala “, composé de polenta fumée, stockfish, caviar, artichauts et tripes, il propose un mélange de saveurs délicates. Parmi les autres délices de son menu qui change selon les saisons, citons le bœuf cru roulé avec sauce aux œufs à la truffe noire, les légumes et les asperges ; les pâtes aux cheveux d’ange froids avec sauce aux anchois et moules au poisson cru ; la lasagne au blé dur avec légumes verts frais, pois de printemps et ragoût braisé pour chevreau.
Venise pour se détendre
Après un tel repas, il n’y a qu’un seul endroit pour se détendre – le spa de l’hôtel Bauer Palladio. Couvent conçu par Andrea Palladio lui-même (l’architecte vénitien qui a créé l’aspect néo-classique basé sur l’esthétique grecque et romaine, et qui est devenu plus tard la base du design occidental), il représente aujourd’hui le sommet de la décadence. Son spa attire les visiteurs dans un état de plaisir chaleureux tout en contemplant à travers l’eau la splendeur byzantine de la basilique Saint-Marc, un lieu exotique avec ses colonnes de marbre massif, ses arcs gracieux et ses coupoles en oignon recouvertes de plomb.
Pour ceux qui cherchent à se faire plaisir en plein air, un massage magnolia dans le jardin de l’hôtel n’a pas son pareil. Autrefois verger et vignoble, le jardin porte le nom du plus ancien magnolia de Venise, qui s’y dresse et libère doucement son parfum dans l’enceinte de l’hôtel.
Le matin, le marché en plein air du Rialto est un festin pour les sens, car les fermiers et les pêcheurs locaux déchargent des plateaux de calamars, seiches, crabes et palourdes frais, ainsi que des paniers de produits de saison, des cerises et raisins aux pois et asperges. Si l’adage selon lequel manger les yeux d’abord est vrai – mangier con gli occhi, comme disent les Italiens – vous partirez l’estomac plein et le cœur heureux.
Le tourisme à Venise
Mais aucune visite à Venise n’est complète sans admirer les merveilles de ses arts. Alors que la renommée du verre vénitien remonte à l’Empire romain, tous les fours et fonderies ont été déplacés sur l’île de Murano en 1291 par crainte qu’un incendie n’endommage les bâtiments en bois de la ville. à deux pas en bateau, l’île conserve à elle seule l’art, l’artisanat et la tradition du verre murano. De nombreuses verreries accueillent les visiteurs pour des visites guidées gratuites, où, dans la chaleur du four, les artisans travaillent rapidement et adroitement le verre en fusion.
D’autres îles avoisinantes offrent un itinéraire passionnant à travers l’île, depuis Burano, un petit village de pêcheurs connu pour sa dentelle complexe, où les rues sont une émeute de couleurs, bordées de maisons peintes dans des tons improbables de bleu, orange, vert, violet et rouge, ou Torcello, où l’île se compose pour une bonne part de champs et de zones humides non perturbées. Suivez le chemin qui mène à un groupe de vieux bâtiments qui comprend deux magnifiques églises côte à côte – Santa Fosca, qui est basse et ronde, et la plus conventionnelle Santa Maria Assunta, avec son clocher solitaire. Tous deux sont primitifs, paisibles et calmes, loin de l’opulence de Venise et de sa foule en délire.